La Neurocosmetique
Les avancées scientifiques en neurosciences permettent d’identifier, de mieux en mieux les liens entre le système nerveux, le cerveau et la santé de notre peau. La neurocosmétique concerne donc tout produit pouvant être appliqué sur la peau exerçant une action directe sur l’épiderme et lié à une influence sur le système nerveux. Cette action peut être apaisante ou stimulante, réduire les réactions inflammatoires ou moduler certains récepteurs.
Et oui ! Lors de l’application d’une crème, sa texture, son parfum et son fini sur la peau mettent nos sens en éveil. Des études (Institute of Personal Care Science (Australie), Harvard Medical School (US) montrent que ces émotions générées ont un impact important sur l’état de la peau, en particulier sur sa fonction protectrice naturelle et sur sa capacité à se défendre contre les agressions extérieures.
Les liens entre le cerveau et le système nerveux, intéressent l’industrie cosmétique depuis un certain moment, cependant très peu se sont lancés dans la fabrication concrète de produits neurocosmétiques. La raison est plutôt évidente vu la complexité des procédés, l’approvisionnement des ingrédients. Le peu de connaissance et de ressources disponibles actuellement sur le marché. Pourtant, avec la neurocosmétique, on est maintenant en mesure d’élaborer des produits stimulant directement la communication entre le système nerveux et la peau. On peut maintenant prévenir, contrôler et même traiter de façon durable les soucis ponctuels de la peau et même les pathologies. On est dans la sur-performance et les soins du futur.
QUAND LA PEAU ET LE CERVEAU SE COMPRENNENT
La peau et le cerveau ont la même origine biologique. Elle est notre premier outil de connaissance et d’exploration du monde. Ses capteurs sensoriels spécifiques réceptionnent et véhiculent les informations à travers un réseau de fibres. Tous ces signaux remontent ensuite le long des nerfs sensoriels jusqu’à la moelle épinière puis au cerveau.
Il y a un double circuit de transmission : l’un rapide et l’autre plus lent.
Le premier est activé par les fibres nerveuses A-bêta, spécialisées pour la détection et l’identification des facteurs extérieurs. Les signaux sont transmis à la vitesse d’un TGV (20 à 80 mètres par seconde).
Parallèlement s’active un autre circuit, venant d’autres capteurs, les fibres C, qui transmettent les informations plus lentement (0,5 à 2 mètres par seconde). Certaines sont spécialisées dans la douleur, d’autres dans les démangeaisons ou dans le plaisir.
Le « système rapide » nous dit que nous sommes touchés et le « système lent » ajoute l’émotion qui y est associée…mais encore ?
L’impact du vieillissement
Lorsqu’on vieillit, le nombre de récepteurs diminue. Dans le même temps, les fibres nerveuses qui sont connectées à ces récepteurs s’affaiblissent, ce qui ralentit la transmission des informations. Dans la peau, la communication entre les fibres nerveuses et les cellules cutanées se fait donc moins bien ce qui affecte les propriétés mécaniques de la peau. La peau se relâche donc et perd alors de ton élasticité
Lorsqu’on touche un objet avec son doigt, la peau rentre en vibration; ce sont ces vibrations qui vont ensuite exciter les récepteurs. Pour les peaux âgées, les vibrations sont beaucoup plus absorbées que pour les peaux jeunes, ceci ajouté à l’affaiblissement des fibres nerveuses, impacte la communication fibres/fibroblastes et au-delà la synthèse de collagène et d’élastine, ce qui multiplie les taches pigmentaires
Elles résultent d’un groupe de mélanocytes produisant un excès de pigments en réponse à un stress UVS répété sur la peau. L’apparition des taches brunes est liée à une innervation hétérogène de l’épiderme suite à l’accumulation de stress UVS et à une communication exacerbée entre fibres nerveuses et mélanocytes. Grâce à leurs dendrites, les fibres nerveuses communiquent avec les mélanocytes, en libérant des messagers appelés neuropeptides. Lorsque ses derniers se fixent sur les récepteurs à la surface des mélanocytes, ils activent la synthèse et/ou l’exportation de la mélanine vers les kératinocytes. La même logique s’applique pour l’acné, les cicatrices, les rougeurs.etc
La composition des neurocosmétiques
Quoique très tentant, il est faux de prétendre qu’un ingrédient spécifique qualifie un produit de neurocosmétique. On parle plutôt de symbiose et d’amalgame d’ingrédients spécifiques mélangés entre eux selon des conditions précises permettant de noter les effets du neurocosmétique.
Dans le domaine de la neuro-cosmétiques, la provenance des ingrédients et les procédés de fabrication sont clés. Dans la liste des ingrédients vedettes se retrouvant dans la neurocosmétique, on observe des variétés de champignons, cellules souches végétales, algues marines combinés a des sources de vitamine et d’extraction pures. Comme le secret est dans le mélange des matières premières, plusieurs ingrédients mélangés sont homologués sous un même nom.
Les POSSIBILITÉS SONT INFINIES
La physiologie nerveuse de la peau, très complexe, est encore bien loin d’avoir livré tous ses secrets à la neurocosmétique. La peau ne contiendrait pas moins de 800 000 neurones, 11 mètres de nerfs et environ 200 récepteurs sensoriels par cm². Le potentiel de la peau pour des applications en neurosciences, et en neurocosmétique, ouvre un vaste champ d’applications.
Avec l’apparition de la neurocosmétique au Québec, on peut être fier de créer un tel précédent dans le domaine des soins de la peau.
A propose de Lukso Neurocosmetics
Située dans la grande région de Montréal, Lukso NeuroCosmetics propose des soins et traitements de la peau de grade médical hautement performants. La gamme de produits est conçue par des dermatologues, MD, FAAD, et offre notamment, des soins anti-âge, anti-acné, pour les rougeurs et rosacée, pour les peaux sensibles et la protection du soleil. Les produits sont développés en clinique par des dermatologistes certifiés avec des résultats prouvés. Fondée en 2021 par Marie-Christine Roy possédant plus de 25 ans d’expérience en cosmétique notamment comme gestionnaire et formatrice.
